15 sept. 2003 | Une première en assurance spatiale |
Boeing pourrait se voir réclamer près d'un milliard de dollars de dommages-intérêts pour avoir fourni des satellites présentant en orbite des défauts inconnus au sol.
Le motif invoqué par les assureurs est l'insuffisance de contrôles des matériels avant leur commercialisation. Les recours pour défaillance en orbite se traitent habituellement entre l'assureur et l'assuré propriétaire du satellite et non le constructeur.
Ces défauts sont apparus sur le concentrateur pour les panneaux solaires de 6 satellites basés sur la plate-forme 702 après placement en orbite: Galaxy XI (Déc. 1999), Thuraya 1 (Oct. 2000), Panamsat 1R (Nov. 2000), Anik F1 (Nov. 2000), XM 2 (Mars 2001), XM 1 (Mai 2001).
C'est en Sept 2001 que Boeing
avait officialisé le défaut générique et confirmé
que la puissance de 15 KW disponible après 15 ans de vie en vol
se réduit à 12 KW conduisant à une réduction
de durée à 12 ans.