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Vous êtes à: Publications Le fil de l’info Conséquences de la destruction d’un satellite Russe par un test de missile anti satellite

Publié le : 17 novembre 2021
Auteur :
Gilles



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Conséquences de la destruction d’un satellite Russe par un test de missile anti satellite

Dans la nuit du 14 au 15 novembre 2021 le satellite Cosmos 1408 lancé en 1982 , d’une masse de l’ordre de 2 tonnes, hors service, et sur orbite à 485 km d’altitude a explosé et a produit plus de 1500 débris de taille permettant le suivi plus un très grand nombre de petits débris.

Cette explosion serait due à un missile antisatellite Russe Nudol qui aurait été lancé à partir de la base de Plesetsk.

Cela a créé un nuage de débris dont la durée de vie des composants va aller de quelques années à quelques décades. Ces débris créent des risques de collision avec les stations spatiales (ISS et Station Chinoise) et aussi avec les nombreux satellites qui opèrent en orbite basse.

Pour une phase critique d’une durée d’à peu près deux heures il a été demandé à l’équipage de l’ISS de s’installer dans Crew Dragon et dans Soyuz afin de pouvoir quitter rapidement la station en cas de collision avec un débris. Ensuite dans d’autres phases certains modules de l’ISS ont été isolés pour éviter une propagation de dépressurisation en cas d’accident.

D’autres tests de missiles anti satellites ont été effectués par le passé par les Etats Unis, la Russie, la Chine et l’Inde. Le test Chinois de 2007 a été très fortement critiqué par sa génération de nombreux débris dont certains sont encore en mesure de créer des dégâts par collision. L’Inde en mars 2019 a fait un test sur un satellite à très basse altitude, de ce fait les débris ont pu se détruire rapidement en rentrant dans l’atmosphère. Les Etats Unis ont détruit deux fois des satellites en orbite. La première fois a eu lieu en 1985. En 2008 ils ont détruit un satellite du NRO en perte de contrôle pour éviter que de gros morceaux ne retombent sur des zones à risques.

Ce test avec l’accroissement des risques encourus a suscité de vives réactions de nombreux pays. La Russie vient de reconnaitre ce test mais en minimise les risques potentiels.

Suite à l’augmentation du nombre de lancements, du nombre de satellites en orbite, du nombre de satellites en panne ou en fin de vie, du nombre de débris , le suivi des débris en orbite devient de plus en plus difficile. Des dispositifs pour améliorer le suivi des débris sont en cours de développement ainsi que des dispositifs de gestion des débris. Devant cette croissance il y a une réelle prise de conscience que la gestion des débris spatiaux est un point à traiter rapidement. Dix sociétés et organisations viennent de signer la charte "Net Zero Space" pour traiter et réduire le nombre de débris spatiaux d’ici à 2030.

Dans ce contexte le test antisatellite Russe est à contre courant et est assez incompréhensible.



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