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Publié le : 13 mars 2019
Auteur :
Gilles
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Le comité des programmes scientifiques de l’ESA a retenu le programme SMILE qui doit être développé en collaboration avec la Chine.
SMILE (Solar wind Magnetosphere Ionosphere Link Explorer) est une mission dont l’objectif est de comprendre les processus physiques qui interviennent lors de la rencontre des particules du vent solaire avec le champ magnétique terrestre dénommé magnétosphère.
Depuis 2015 des études détaillées effectuées par l’ESA , la CAS (Chinese Academy of Sciences) et trois industriels Européens sous contrat ont permis de définir la mission de façon assez précise.
Le satellite de 2200 kg serait lancé en 2023 par Vega-C ou Ariane 6-2 et placé sur une orbite elliptique très inclinée avec une période de 51 heures. Le point le plus éloigné est à 121 000 km de la terre et le plus rapproché à 5000 km . C’est lors des passages près de la terre que les données seront transmises à la station sol ESA en Antarctique et à la station sol de la CAS à Sanya en Chine. La période de mesures devrait être de plus de 40 heures par orbite.
La mission principale devrait durer trois ans.
La charge utile de SMILE est constituée de quatre instruments, deux fournis par l’Europe et le Canada et deux fournis par la Chine. Le SXI (Soft X-ray Imager) développé par l’Agence Spatiale du Royaume Uni et des institutions Européennes va fournir des mesures dans les régions d’impacts entre vent solaire et magnétosphère. UVI (Ultra-Violet Imager) est développé par le Canada pour étudier la répartition des aurores. LIA (Light Ion Analyser) et MAG (Magnetometer) sont développés par la Chine pour mesurer les particules énergétiques du vent solaire et leurs modifications dans le champ magnétique local.
Au niveau satellite l’ESA est responsable du module charge utile et la CAS de la plate-forme.
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