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Association Amicale des Anciens d'Alcatel Space
CHRONIQUES D'UN MÉTIER de 1963 à 1993
Table | Préf | Intro | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9

4 - Les fonctions et les métiers

4.5 - Les systèmes et les projets

Définitions


Avant d'aborder l'histoire des études et réalisations de «systèmes» et de leur mise en oeuvre sous la forme de «projets», il semble important d'en donner les définitions.

On entend par «système» un ensemble d'équipements ou de matériels, ces deux termes étant pratiquement synonymes, destinés à remplir une mission.

Un système utilisant des satellites est généralement décomposé en deux segments : un segment spatial et un segment terrien. Par exemple, dans un système de télécommunications par satellites, le segment spatial comprend un ou plusieurs satellites utilisés comme relais, et une ou plusieurs stations terrestres chargées du contrôle de ce satellite. Le segment terrien est formé d'un nombre plus ou moins grand de stations terriennes assurant le trafic et l'interconnexion avec un réseau de télécommunications terrestre public ou privé, et également, dans certains cas, de matériels mobiles d'une complexité très variable selon les besoins de leurs utilisateurs.

Comme autre exemple, un système d'observation par satellites comprend également un segment spatial, constitué d'un ou plusieurs satellites équipés de capteurs appropriés à leur mission et d'une ou plusieurs stations de contrôle, et un segment terrien formé des stations destinées à collecter les informations fournies par les capteurs.

Chacun des «segments» décrits ci-dessus est fréquemment considéré comme un «système» à lui seul.

On entend par «projet» tout ou partie des opérations destinées à définir et étudier un système et ses différents constituants, réaliser ces derniers, les tester, les assembler, puis tester et mettre l'ensemble en service. Dans sa partie industrielle, un projet peut ne comprendre qu'un sous-système, c'est-à-dire une partie du système : par exemple une charge utile de télécommunications (répéteurs et antennes). Certaines agences, en particulier le CNES, l'ESRO puis l'ESA, ont codifié les différentes phases d'un projet.

Avant même de décider de l'existence du projet, on effectue une étude de «faisabilité», souvent désignée comme phase zéro, qui consiste à vérifier que la mission assignée pourra bien être remplie en utilisant les moyens techniques et technologiques disponibles et à en définir les limites, quitte à lancer quelques actions de recherche et développement pour lever d'éventuelles incertitudes. Le plus fréquemment, l'ESRO et l'ESA, ainsi que les divers services d'études français du domaine militaire, ont passé et continuent de passer des marchés à l'industrie pour effectuer ce genre d'études. Par contre, le CNES, à quelques exceptions près, les confie plus fréquemment à ses propres services.

Quand la faisabilité a été démontrée et sous réserve de l'approbation du projet par les autorités compétentes, et plus particulièrement de celles chargées des budgets, il est possible de lancer la «phase A». Cette phase consiste à définir les spécifications générales du système et de ses différents sous-systèmes, par exemple, pour un satellite de télécommunications, sa masse, sa consommation électrique et les performances exigées de chacun des sous-systèmes qui le composent. Plusieurs marchés de phase A peuvent être passés en parallèle à deux ou trois industriels concurrents. Au titre de la phase A, il arrive que le client demande aux industriels titulaires des marchés de fournir des évaluations budgétaires de la suite du programme, jusqu'à la livraison des satellites.

Après la phase A, et toujours sous réserve des disponibilités budgétaires, on passe à la «phase B», dans laquelle, sur la base des spécifications des sous-systèmes établies durant la phase précédente, on établit les spécifications détaillées de tous les équipements. Ces spécifications doivent pouvoir être introduites dans les cahiers des charges d'éventuelles consultations pour l'achat de ces équipements. Comme pour les phases A, il arrive que deux marchés de phase B soient passés en parallèle à deux industriels concurrents.

Sur la base des spécifications établies au titre de la phase B et éventuellement remaniées par le client, un appel d'offres est alors émis en vue de désigner un maître d'oeuvre pour l'exécution des phases finales du programme habituellement réunies sous la dénomination de «phase C/D». Après avoir été choisi, ce dernier finalise la conception du système, réalise ou fait réaliser par des sous-traitants les divers sous-systèmes ou les divers matériels, procède à leur intégration puis aux essais d'ensemble du système. Depuis le milieu des années quatre-vingt, une nouvelle catégorie de clientèle désire qu'un maître d'oeuvre unique lui livre son système «clés en main» avec les satellites en orbite. Enfin, après la conclusion des essais d'ensemble, la phase E consacrée à l'exploitation opérationnelle du système peut commencer.

Pour gérer chaque projet, l'unité concernée constitue un groupe de projet dirigé par un chef de projet. Les tâches de ces groupes multidisciplinaires, plus ou moins nombreux selon l'importance du projet, et celles de leurs chefs ont très peu varié au cours des temps. En commençant par la définition précise des éléments du système et l'établissement de leurs spécifications, ainsi que celui des plannings prévisionnels et des objectifs de prix, elles se poursuivent par la consultation des fournisseurs potentiels des équipements, à l'intérieur ou à l'extérieur de la société, leur sélection, la négociation des marchés correspondants, le suivi technique des travaux, le suivi des plannings, celui des dépenses et des facturations aux clients, les recettes des équipements, leur intégration dans le système ou le sous-système, les essais et la recette d'ensemble, suivie, dans certains cas, d'une assistance au client durant la campagne de lancement du satellite. Elles se poursuivent même par la supervision du fournisseur du lanceur et du lancement en cas de fourniture d'un système clés en main.

Certains programmes tels que Symphonie et TV Sat-TDF 1 ont donné lieu à la constitution d'un groupe de projet interentreprises dans lequel DSP ou DES ont détaché des personnels pour y assurer diverses fonctions.

L'histoire de chacun des projets auxquels les unités successives ont participé est relatée dans des chapitres particuliers où sont rappelés, entre autres, les noms des principaux participants. On se bornera dans ce qui suit à décrire l'évolution de l'organisation.
 

Les premières études de systèmes


Durant les années soixante, divers services de Thomson et de CSF effectuent, soit pour leur propre compte, soit pour le compte d'administrations nationales, quelques études de faisabilité de systèmes utilisant des satellites. Par exemple, l'étude du satellite SARAH, destiné à l'écoute des émissions radioélectriques, a été mentionnée dans un chapitre précédent.

Au début des années soixante-dix, la tendance se précise et certains organismes clients commencent à émettre assez régulièrement des appels d'offres pour des études de faisabilité de satellites et même de systèmes utilisant des satellites. C'est en particulier le cas de l'ESRO, de certains organismes militaires et, à un degré moindre, du CNES, qui confie le plus souvent ce genre d'études à ses propres services. Dès la mise en place du Département ESA, son Directeur Jacques Chaumeron décide, pour répondre à cette demande, de créer un service spécialement chargé de ces études. C'est le Service «Systèmes» (SS), confié à Claude Skenderoff. À la différence des deux autres services techniques, il est placé directement sous l'autorité du Directeur du Département.

Durant plusieurs années le Service Systèmes est convenablement alimenté en marchés d'études par diverses administrations civiles ou militaires. Quelques exemples en sont donnés au chapitre consacré au Département Espace-Satellites. L'effectif du Service atteint une dizaine d'ingénieurs.

Dans la seconde moitié des années soixante-dix, les spécialités se précisent. En plus des télécommunications, l'observation de la Terre à partir de satellites, aussi bien civile que militaire, semble devoir se développer. En juin 1977, dans le but d'obtenir une meilleure spécialisation, le Service SS est divisé en deux nouveaux Services : SS1 et SS2. Claude Skenderoff ayant été affecté dans une autre Division, le Service SS1, qui doit traiter du domaine des télécommunications, est confié à Maurice Dumas, et le Service SS2, chargé de celui de l'observation de la Terre, à Jean-Claude Héraud.

Outre les tâches d'études, les services «systèmes» sont supposés constituer une «pépinière» de chefs de projet. C'est ainsi que Maurice Dumas est le premier chef de projet de la charge utile de Telecom 1 et que Jean-Claude Anne est le premier chef de projet de SPOT.

En décembre 1978, par ordre de la nouvelle Direction de la Division Faisceaux Hertziens (DFH), le champ d'action des deux Services Systèmes du Département DSP est limité aux seuls satellites. C'est la Direction de l'Exploitation des Projets et des Affaires (DEPA), spécialisée dans l'installation des faisceaux hertziens, qui, au sein de DFH, se voit attribuer la responsabilité des études d'ensemble des systèmes utilisant des satellites. Cette division des tâches et l'insuffisante prise en compte des contraintes particulières au segment spatial qui en résulte sont à l'origine d'un certain nombre de difficultés.

Ces difficultés ne cesseront qu'en 1982 lorsque la création de la Division Espace (DES) permettra de rassembler à nouveau et progressivement les études de systèmes spatiaux vers des services spécialisés dans ce domaine.
 

Les systèmes et les projets à la Division Espace


Au moment de la création de la Division Espace, les programmes Telecom 1 et SYRACUSE et la rapide expansion qui en résulte rendent nécessaire une nouvelle organisation dans le domaine des systèmes.

Déjà en juin 1981, les deux Services Systèmes de DSP, qui dépendaient jusqu'alors directement du Directeur du Département, ont été placés sous la responsabilité de son adjoint Philippe Blanchet.

Dans la Division DES, en 1982, le pilotage des projets de systèmes spatiaux est confié à Jean Lailheugue, chargé également de la coordination avec le Département Stations Terriennes qu'il dirige au sein de la Division DFH. Sous son autorité, un service «Projets et Systèmes Spatiaux» est confié à Pierre Luginbuhl.

Au sein de DSP, Jean-Claude Héraud devient responsable des «Projets et Systèmes Satellites».

En janvier 1983, la séparation entre DES et DFH devient effective dans le domaine des systèmes. À partir de ce moment, les activités d'études de systèmes et de réalisation de projets fusionnent dans le cadre d'unités spécialisées. Les chefs de projet, qui, à DSP, avaient été placés sous l'autorité directe du Directeur du Département, puis de son adjoint, dépendront par la suite du Directeur d'une unité affectée au domaine des systèmes et projets.

Un Département Systèmes Spatiaux est créé dans DES et sa direction est confiée à Jean-Louis de Montlivault, assisté de Claude Michaud. Ce Département comprend :

- un groupe de services «Projets de systèmes» (Pierre Luginbuhl) ;

- un chef de programme SYRACUSE (Alain Poquet) ;

- un Service Stations de Contrôle (Roland Gosmand) ;

- un responsable des programmes de télédiffusion (François Dachert) ;

- un responsable des programmes «export» de télécommunications (Maurice Dumas) ;

- un Service Gestion et Planning.

Au sein du Département DSP, le Service de Jean-Claude Héraud est élevé au niveau d'une sous-Direction «Systèmes électroniques de satellites». De cette sous-Direction dépendent les divers groupes de projet chargés des programmes de satellites en cours.
 

Les systèmes et les projets à Alcatel Espace


• 1985

En janvier 1985, l'expansion se poursuivant, la première note d'organisation d'Alcatel Thomson Espace annonce la création de deux Divisions chargées des études de systèmes et des réalisations de projets. Chacune d'elles, qui est définie comme un centre de profit disposant d'un compte d'exploitation, s'adresse à une clientèle particulière.

La Division Militaire et Aérospatiale (DMA), basée à Courbevoie, commercialise ses activités vers les clients suivants :

- les administrations militaires françaises et étrangères ;

- le Centre National d'Études Spatiales ;

- l'Agence Spatiale Européenne ;

- les agences spatiales du secteur aérospatial (NASA, NASDA, etc.) ;

- les industriels maîtres d'oeuvre de satellites ou de systèmes spatiaux destinés aux clients ci-dessus.
 
 

Ses activités sont les suivantes :

- études de systèmes et sous-systèmes impliquant ou non l'association d'un satellite avec un segment sol ;

- architecture industrielle de systèmes spatiaux ;

- maîtrise d'oeuvre de systèmes spatiaux ou de sous-systèmes embarqués à bord de satellites ou de véhicules satellisables ;

- intégration de ces systèmes ou sous-systèmes ;

- réalisation de stations de télémesures, télécommande, localisation et surveillance.
 
 

La Division Télécommunications Civiles (DTC), basée à Toulouse, commercialise ses activités vers les clients suivants :

- Direction Générale des Télécommunications ;

- administrations ou organismes civils étrangers de télécommunications ou de télévision ;

- Télévision de France ;

- agences spatiales de télécommunications (Intelsat, Eutelsat, Inmarsat, etc.) ;

- industriels maîtres d'oeuvre de satellites ou de systèmes spatiaux destinés aux clients ci-dessus ;

- autres agences (CNES, ESA, NASA, etc.) à travers la Division DMA.
 
 

Dans le domaine défini ci-dessus, ses activités sont les mêmes que celles énumérées pour DMA, à l'exception des stations de télémesure, télécommande, localisation et surveillance qu'elle doit sous-traiter à cette dernière.

Pour accomplir sa mission, chaque Division dispose des moyens suivants :

- marketing ;

- action commerciale ;

- études de systèmes et de sous-systèmes ;

- maîtrise d'oeuvre de programmes spatiaux ;

- exploitation.
 
 

Les moyens d'intégration de charges utiles ou de sous-systèmes de satellites ainsi que ceux assurant la gestion des contrats avec les fournisseurs sont rassemblés au sein de DTC qui effectue les travaux correspondants pour l'ensemble des deux Divisions.

La direction de la Division DMA est confiée à Jean-Louis de Montlivault, assisté de Claude Roche, chargé du Département Aérospatial, c'est-à-dire des activités autres que celles des télécommunications, et de Pierre Luginbuhl, chargé des systèmes de télécommunications militaires et en particulier de SYRACUSE.

La direction de la Division DTC est confiée à Alain Roger, assisté de Jean-Claude Héraud.

En mai 1986, la nouvelle note d'organisation de la société, qui porte désormais le nom d'Alcatel Espace, n'apporte que peu de modifications à la précédente en ce qui concerne les deux Divisions. Elle précise simplement que chacune d'elles est chargée de commercialiser vers son domaine de clientèle les équipements produits par le Département Équipements.
 
 

• 1987

En novembre 1987, Jean-Louis de Montlivault ayant été appelé à d'autres fonctions, l'ensemble des deux Divisions est placé sous l'autorité d'Alain Roger, assisté par Pierre de Bayser, sous le nom de Direction Programmes et Commerciale (DPC). Cette Direction est responsable de l'étude, la commercialisation, la réalisation, l'intégration et l'exploitation des systèmes et sous-systèmes civils ou militaires impliquant des satellites ou des véhicules spatiaux.

L'évolution des programmes, de leur contenu technique, et la nécessité de s'y adapter conduisent à des modifications de l'organisation.

À Toulouse, l'ancienne Division DTC est divisée en deux Départements :

- le Département Commercial et Systèmes Bord (DCSB), dirigé par Pierre de Bayser, assisté de René Tisseyre, et chargé de la commercialisation des activités de la Division pour le bord ainsi que des études des phases zéro, A et B. Il est constitué des services correspondant aux différentes familles de satellites, des groupes de projet de phase B ainsi que des services de marketing et d'études ;

- le Département Programmes Bord (DPB), dirigé par Jacques Susplugas, sous l'autorité de qui sont placés les groupes de projet chargés de la réalisation des systèmes et des sous-systèmes embarqués à bord de satellites ou de véhicules spatiaux, ainsi que le Service Intégration.
 
 

À Courbevoie, l'ancienne Division DMA est divisée en deux nouvelles unités :

- le Département Commercial et Systèmes Sol (DCSS), dirigé par Pierre Luginbuhl, responsable de la commercialisation et de la maîtrise d'oeuvre de programmes de segment sol dans toutes leurs phases de zéro à E. Il est en particulier chargé de la maîtrise d'oeuvre du système SYRACUSE II sol, pour lequel il reçoit du client un marché provisoire en 1987, puis le marché définitif en 1989 ;
 

Le personnel du Département Commercial et Systèmes Sol (DCSS) devant le centre de Courbevoie en 1987.

 - le Département Maîtrise d'Œuvre Systèmes (DMOS), responsable de la maîtrise d'oeuvre de programmes prenant en compte les aspects sol et bord ainsi que de l'étude des systèmes spatiaux militaires, dirigé jusqu'à la fin de 1992 par Pierre Houzelot et ensuite par Louis Le Gall.
 

Le personnel du Département Maîtrise d'Œuvre Systèmes (DMOS) à Courbevoie en 1987.

Ce dernier Département donnera naissance, en 1991, à Alcatel Systèmes de Défense (ASD), structure mise en place pour assurer la coordination entre les différentes unités du groupe Alcatel dans le domaine des systèmes de défense et dans laquelle les maîtrises d'oeuvre des systèmes militaires seront intégrées à partir de 1993.
 
 

• 1991-1993

En 1991, Alain Roger est appelé à d'autres fonctions. C'est l'occasion de revoir l'organisation des activités systèmes et projets afin de tenir compte à nouveau des dernières évolutions du marché. À partir de juin 1991, les anciens Départements indiqués ci-dessus prennent le nom de Directions avec quelques modifications dans leurs missions et leur organisation.

Les responsabilités de Pierre Luginbuhl, à la tête de DCSS, restent inchangées. La Direction DMOS, avec Pierre Houzelot, se voit attribuer nommément la responsabilité des études d'ensemble du système supposé devoir succéder à SYRACUSE II. Pour cette raison, son sigle devient DMOSS.

Une Direction Commerciale Sol Civil est créée avec à sa tête Gérard Tarel.

La Direction des Programmes Bord (DPB) reste inchangée. Jacques Susplugas en sera titulaire jusqu'en 1992 et sera ensuite remplacé par Bernard Gunst. Elle comprend trois départements chargés d'encadrer les groupes de projet responsables de la conduite des phases C et D dans chacune des spécialités suivantes :

- télécommunications avec Guy Schang ;

- observation et sciences avec Jacques Beaucher ;

- station sol des Kerguelen avec Johann van Vrecken.

Le Département Intégration en fait également partie.

La Direction Commerciale Télécommunications (DCTC) est confiée à Francis Fraikin. En plus de l'action commerciale, elle est chargée de réaliser les actions de prospective et de définition technique allant des systèmes complets de télécommunications par satellites aux sous-systèmes et équipements qui en composent le segment spatial.

La Direction Observation et Science (DOBS), confiée à Norbert Lannelongue, est chargée de conduire toutes les actions techniques et commerciales conduisant à la réalisation des programmes tant civils que militaires dans les domaines de l'observation de la Terre ou de l'univers et de la science.

Ces deux dernières Directions sont supervisées par Bernard Deloffre, Directeur Général adjoint faisant fonction de Directeur Commercial et Systèmes Bord.

Le Département d'Ingénierie Bord (DIB) est créé au sein de la Direction Technique et Production (DTP) d'Henri-Paul Brochet. Confié à Serge Bertrand, sa mission est de mettre à la disposition d'Alcatel Espace un ensemble d'outils et de compétences dans le domaine des systèmes et sous-systèmes embarqués, faisant le lien entre les besoins des clients et les compétences industrielles. Il conduit les activités suivantes :

- management des propositions techniques au sein de DTP ;

- établissement de programmes d'études avancées et conduite de leur réalisation ;

- support aux équipes techniques de la Direction Commerciale ;

- traduction des spécifications de besoins en spécifications fonctionnelles et réalisation des études d'architecture qui en résultent.
 
 

Ces diverses activités sont développées au sein de deux Services :

- Service d'Architecture Mécanique et Thermique (AMT), dirigé par Jean-Noël Giraudbit ;

- Service Études Systèmes et Propositions (SES), dirigé par François Panzani.
 
 

En 1993, les responsabilités de Serge Bertrand sont étendues à la tête de la Direction de l'Ingénierie Systèmes, nouvellement créée, qui couvre désormais l'ensemble des activités bord et sol.

De même, la nouvelle Direction des Programmes confiée à Bernard Gunst voit ses responsabilités étendues à l'ensemble des programmes bord et sol.

DPB à Toulouse

Les modifications à l'organisation qui viennent d'être relatées peuvent paraître trop fréquentes au goût de certains. En fait, elles ont toujours été dictées par l'évolution particulièrement rapide des besoins de la clientèle et des conditions du marché. Il n'y a apparemment aucune raison pour que leur cadence ralentisse dans les quelques années à venir.
 

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