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Association Amicale des Anciens d'Alcatel Space
CHRONIQUES D'UN MÉTIER de 1963 à 1993
Table | Préf | Intro | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9

4 - Les fonctions et les métiers

4.8 - La qualité

Les débuts


C'est à partir de 1968, alors que les différents services issus de Thomson et de CSF ont été rassemblés au sein de la Division MAS, qu'apparaît le besoin d'une organisation structurée chargée de veiller à la mise en application des exigences de qualité spatiale.

Marcel Putz est chargé par Louis Julien-Binard, Directeur de la Division, de mettre sur pied une organisation «qualité» et d'en définir les règles de fonctionnement.

Après un long travail solitaire, il publiera, en février 1970, le premier manuel de qualité applicable aux matériels spatiaux. C'est au cours de cette période que se manifestent les premières douleurs de «l'enfantement» de la qualité espace.

En 1969, avec la participation du Service «Technologie-Méthodes» de la Division, dirigé par Charles Nicolaus, et sous la direction de Francis Violet, alors chargé de superviser les fabrications spatiales, des échantillons technologiques représentatifs des matériels en cours de réalisation pour le programme Eole sont fabriqués et livrés au client, le CNES, pour approbation. Ils portent sur la réalisation de quelques configurations de soudure et de bobinages.

Ces échantillons sont assez brutalement refusés par les technologues et par le Service Qualité du CNES.

Comme il est d'usage à l'époque pour le moindre incident, quelle que soit son importance, la réaction remonte d'abord jusqu'aux niveaux hiérarchiques les plus élevés du CNES qui la transmettent à leurs homologues de Thomson-CSF, et le tout redescend, inévitablement amplifié, vers Francis Violet et ses collaborateurs.

Une cellule de crise est créée au Service Fabrication, et sa direction est confiée à Jacques Urien, qui doit annuler à la dernière minute une mission de deux mois qu'il devait effectuer chez Hughes Aircraft dans le cadre du programme Intelsat IV.

Lorsque l'aspect émotionnel de l'affaire est calmé, une collaboration très positive s'ensuit entre les équipes de Francis Violet et Jacques Urien et les technologues du CNES, lesquels leur font découvrir les premières procédures et exigences de réalisations fiables qui assurent un bon fonctionnement dans l'environnement spatial pour la durée de vie prévue.

En dehors des problèmes strictement technologiques, les équipes de la Division MAS sont initiées à certains aspects de la gestion de l'assurance qualité tels que :

- spécifications applicables écrites ;

- gestion de la configuration ;

- traçabilité ;

- etc.
 
 

Un autre aspect important est l'évolution des rapports entre personnel d'exécution et encadrement, car de telles procédures ne peuvent fonctionner correctement qu'avec un certain niveau de confiance mutuelle.

Dans les mois qui suivent, le programme Intelsat IV et ses retombées constituent, à tous les niveaux, une excellente formation aux méthodes de travail caractéristiques du domaine spatial.

Le client Hughes Aircraft, qui a bien entendu intérêt à ce que le travail de ses sous-traitants assure un niveau suffisant de qualité, ne néglige aucun effort, dans un excellent esprit de coopération, pour faire profiter de son expérience les différents échelons de la Division MAS.
 

Le Département Espace-Satellites


1970 voit la création du Département Espace-Satellites (ESA puis DSP), uniquement consacré aux activités spatiales.

Dans ce Département, un Service «Qualité» est créé, dont la direction est confiée à Charles Nicolaus. Il est constitué d'une trentaine de personnes réparties en quatre sections :

- composants, avec Dominique Bouclier ;

- technologie, avec Jacques Urien ;

- inspection, avec Denis Bussy ;

- assurance de qualité, avec Guy Couregelongue.
 
 

Les faits marquants de cette époque, outre la création du Service avec ses moyens propres, sont principalement :

- l'apparition, dans les spécifications des appels d'offres, des clauses de fiabilité et d'analyse de défaillances ;

- les procédures de qualification du personnel par types d'opération ;

- les procédures de qualification de technologies particulières.
 
 

En janvier 1975, Francis Violet succède à Charles Nicolaus à la tête du Service Qualité et restera à ce poste jusqu'en 1982, date du transfert du Département DSP vers Toulouse.

En janvier 1975 également, la section Technologie de Jacques Urien est, plus logiquement, rattachée au Service Fabrication de Jean Petrotchenko. Durant cette période de 1975 à 1982, les faits marquants sont les suivants :

- rédaction, par Denis Bussy, de nombreuses procédures concernant la qualité : inspection, gestion de la configuration, suivi des produits à durée de vie limitée, qualification du personnel, conduite d'audits, gestion des archives «qualité», conduite des analyses de défaillances, etc. ;

- rédaction de procédures concernant la fiabilité des composants, leur qualification et le suivi de leur qualification par l'équipe «Qualité» ;

- rédaction d'un plan «Assurance Qualité» décrivant les moyens et méthodes de travail du Service, en s'appuyant sur la collection de procédures évoquées ci-dessus.
 
 

En plus du fait que ce plan place le Département en bonne position pour obtenir la qualification «Espace», son existence permet de simplifier la rédaction des plans spécifiques à chaque contrat.

À l'époque, on ne dispose pas de traitement de texte. Jusque-là, chaque plan a été assemblé à coups de ciseaux et de collage à partir des plans précédents. Par la suite, chaque plan spécifique se réduira à la rédaction de quelques pages de référence au plan d'assurance qualité du Service.

Durant la même période, le Service Qualité du Département, représenté par Francis Violet, participe aux travaux du groupement d'industriels européens Eurospace, en vue de la définition d'un niveau de qualité espace, pour tous les produits destinés aux satellites fabriqués dans les pays européens.

À partir de 1980, l'arrivée du programme Telecom 1, où le Département DSP assure la maîtrise d'oeuvre de la charge utile, accroît considérablement les tâches dévolues au Service Qualité. Il faut assurer le contrôle des sous-traitants et, en particulier, du plus important d'entre eux, l'Américain Ford Aerospace, chez qui un représentant permanent du Service Qualité, Jacques Haydont, est détaché pour la durée du programme.

On organise un suivi statistique des défaillances éventuelles en orbite des équipements fournis par DSP. À fin 1982, on en est à environ un milliard de composants x heures en orbite avec une seule défaillance sur l'oscillateur local des répéteurs du satellite Symphonie A. Cette défaillance n'aura aucune conséquence sur la mission du satellite, l'oscillateur étant redondant.
 

La Division Espace


Créée au début de 1982, la Division Espace est divisée en deux départements, ce qui entraîne un remaniement de l'organisation des Services Qualité qui seront pendant quelque temps dispersés sur quatre sites : Courbevoie, Meudon, Le Mirail et bientôt Candie.

Dans un premier temps, Francis Violet, qui reste basé à Meudon et ne souhaite pas être transféré à Toulouse, continue de diriger le Service Qualité du Département Satellites avec comme principal adjoint Denis Bussy. 

À partir du milieu de 1982, une partie de la fabrication commence à s'installer au Mirail et Michel Burgan, désigné pour succéder à Denis Bussy qui va partir en retraite, y assure la fonction qualité. Ce changement de responsable signifie, à lui seul, un changement de culture, du «cousu main» pour la satisfaction du client à l'approche du juste besoin au moindre coût. La fusion de ces approches sera finalement profitable à l'entreprise. 

Le recrutement des équipes qualité s'effectue entre 1982 et 1983, dans la plupart des cas par approche directe pour ce qui concerne le personnel venant de CITEC. Il est rapidement convenu avec Jacques Urien, responsable de la technologie, de mettre en place une équipe qualité «matériaux et procédés» afin de qualifier les procédés et de sécuriser les études technologiques. 

Au début de 1983 un nouveau plan qualité est établi au niveau de la Division.

Le Bureau de Gestion de la Qualité, dirigé par Francis Violet, est placé directement sous l'autorité du Directeur de la Division. Il est notamment chargé de définir la politique qualité de la Division, de mettre en place l'organisation et les différentes équipes sur lesquelles il a une autorité fonctionnelle, d'approuver les instructions et les manuels de qualité et d'assurer les relations avec les organismes extérieurs à la Division dans le domaine de la qualité. Il garantit l'aptitude de la Division à satisfaire les exigences des clients au cours des différentes phases des projets : proposition, études et développement, réalisation, maintenance. Son objectif est d'obtenir le respect au niveau RAQ-1 du «Règlement sur les obligations des fournisseurs de l'armement» du SIAR (Service de la surveillance industrielle de l'armement). 

Au Département Systèmes Spatiaux, à Courbevoie, il est prévu qu'une équipe qualité sera constituée pour chaque projet et chargée des tâches qualité inhérentes au projet concerné (rédaction du plan de qualité du projet, exécution des tâches qu'il prescrit, approbation des plans de qualité des sous-contractants, contrôle de la bonne exécution de leurs tâches qualité, liaison avec le client dans le domaine de la qualité). Elle dépend opérationnellement du chef de projet.

Au Département Satellites, une organisation plus complexe est mise en place et cela pour deux raisons principales : la mission assurance qualité pour le matériel embarqué est d'un niveau sensiblement plus élevé que pour le matériel sol, ce qui conduit à la mise en oeuvre de procédures très spécifiques, et l'implantation du Département Satellites à Toulouse implique une certaine autonomie de gestion. 

Placé sous l'autorité opérationnelle de Philippe Blanchet, Directeur du Département Satellites, S. Siva, chef du groupe des Services Qualité, supervise quatre services responsables de la fonction qualité dans les différents domaines d'activité du Département :

- la qualité études sous les ordres de Robert Lainé, avec Brigitte Jarousse pour la fiabilité et Albert Le Hénaff pour la qualité de conception ;

- la qualité projets où Jean-Louis Peysson encadre les responsables de la qualité dans les groupes de projet ;

- la qualité de fabrication où Michel Burgan dirige les équipes responsables de la qualité et des contrôles dans les différents services de fabrication : mécanique, câblage, réception, technologie, configuration, méthodes ;

- la qualité composants avec Maryse Sauvagnac.
 
 

Un échelon qualité subsiste à Meudon où un atelier de fabrication continuera de fonctionner jusqu'à la fin de 1984. 

Dans le domaine de la qualité, le Département Satellites acquiert rapidement une certaine indépendance et met en place ses propres documents et procédures. 

 Dès le début des fabrications au Mirail, des difficultés apparaissent en raison des exigences de clients qui ont chacun leurs standards de qualité. Pour Intelsat VI, Hughes exige les normes MIL qui ne sont pas les mêmes que les normes de l'ESA ou du CNES selon lesquelles le Département a l'habitude de travailler. Par exemple, les soudures indium/plomb, utilisées couramment en Europe, sont refusées par Hughes. Des difficultés analogues sont à gérer avec les normes du maître d'oeuvre Dornier. 

À Candie, tout est à faire, depuis la certification des installations (salles à ambiance contrôlée, machines sophistiquées…), jusqu'à la formation et la certification du personnel et la mise sous contrôle de l'ensemble. L'inquiétude des clients est grandissante, ils imaginent mal que la qualité des équipements puisse être assurée dans un tel contexte de recrutement et de délocalisation. Les non-conformités sont nombreuses, les demandes de dérogation galopantes et les audits se précipitent. 
 

Alcatel Espace


En 1984, la mise en ordre se poursuit à Toulouse, ainsi que les efforts pour rétablir la confiance des clients. Une centrale d'approvisionnement des composants haute fiabilité est créée. Quelques incidents surviennent encore. Par exemple, un audit effectué par Dornier révèle que certains appareils de mesure ne sont pas calibrés conformément aux règles établies. 

En janvier 1985, l'activité industrielle est répartie entre trois Divisions, chacune d'elles possédant son propre Service Qualité qui est placé sous l'autorité opérationnelle du Directeur de la Division concernée. Francis Violet est parti en retraite. Un Directeur de la Qualité, Jean-Claude Héraud, placé sous les ordres de la Direction Générale, coordonne les actions des différents Services Qualité.

La Division Militaire et Aérospatiale succède au Département Systèmes Spatiaux et son organisation qualité, placée sous l'autorité de Maryse Sauvagnac, n'est pas sensiblement modifiée. 

La Division Télécommunications Civiles reprend ce qui était auparavant la qualité projets, sous l'autorité de Jacques Haydont, et la Division Équipements reprend la qualité de fabrication, dirigée par Michel Burgan, le tout avec quelques aménagements de détail. Les responsables de la qualité organisent régulièrement une journée de réflexion sur l'organisation et les conditions de fonctionnement des différentes entités concernées. C'est ainsi qu'au milieu de 1985 certains aspects essentiels de l'action qualité sont soulignés et parfois redécouverts. Les principaux points critiques suivants sont notés :

- insuffisance de la qualité de conception qui doit intervenir dès le début des études (fiabilité prévisionnelle, effets des radiations ionisantes, filières technologiques nouvelles, logiciels) ;

- ambiguïté des tâches de qualité confiées à des unités de fabrication (technologie, contrôle) ou de contrôle d'entrée ;

- mauvaise utilisation des compétences des personnels des services en raison du cloisonnement entre les différentes lignes de produits et de la répartition des activités entre lignes de produits et groupes de projet (assurance qualité et assurance produit) ;

- sensibilité insuffisante de certains personnels de production au concept de qualité ;

- insuffisance de la formation complémentaire des personnels des Services Qualité ;

- insuffisance des actions vers l'extérieur (entretien des relations avec le CNES, l'ESA, le SIAR, effort de qualification RAQ-1) ;

- mauvaise estimation financière des conséquences de la «non-qualité».
 
 

On voit néanmoins apparaître le concept d'autocontrôle de la part d'opérateurs sur les machines mettant en oeuvre les nouvelles technologies très intégrées. 

Malgré ces efforts de coordination, la multiplicité des dépendances hiérarchiques des Services Qualité - dépendance fonctionnelle du Directeur de la Qualité et dépendance opérationnelle des Directeurs des Divisions - reste une source de problèmes.

Jean-Claude Héraud ayant quitté la société au cours de l'année 1985, Jacques Urien assure l'intérim de la Direction de la Qualité, tout en conservant ses fonctions d'adjoint à Claude Michaud, Directeur du Plan et de l'Orientation Technique. 

C'est en mai 1986 qu'une solution est apportée au problème des dépendances hiérarchiques. La nouvelle note d'organisation d'Alcatel Espace place les différents Services Qualité sous l'autorité opérationnelle d'un Directeur de la Qualité, Bernard Gunst, qui est directement rattaché au Directeur Général adjoint Michel Chaussedoux. 

Le Directeur de la Qualité encadre directement Maryse Sauvagnac, Jacques Haydont et Michel Burgan qui conservent leurs fonctions respectives. 

Les dispositions générales définissant «assurance qualité» et «assurance produit» font l'objet de quatre documents de base : Manuel qualité, Plan qualité standard systèmes, Plan qualité standard bord, Plan qualité standard sol. La Direction de la Qualité édite trimestriellement un tableau de bord qualité. Elle réunit quatre fois par an un comité directeur de la qualité présidé par un membre de la Direction Générale. Plus tard, ce comité se réunira chaque mois.

La démarche «qualité totale» fait ses premiers pas. À l'initiative de Michel Burgan, les premiers groupes de travail appelés GOT (groupes d'optimisation technologique) sont créés. Le premier est constitué pour l'amélioration des transpondeurs en bande S. Le but est de réunir sur un même sujet, devenu affectif à cause de dysfonctionnements profonds, des ingénieurs, techniciens, ouvriers de différentes disciplines afin d'analyser les causes d'anomalies et de trouver ensemble des solutions innovantes pour l'avenir. C'est un rapide succès. Le deuxième GOT a pour mission de régler les problèmes de fissuration des câbles coaxiaux de la charge utile de Telecom 1. Le troisième est chargé d'améliorer la gestion du parc d'appareils de mesures qui représente alors six mille appareils d'une valeur totale de 150 millions de francs et dont seulement la moitié est répertoriée en maintenance.

À partir de 1987, l'action de «qualité totale», devenue «qualité globale» dans le manuel qualité de 1989, se généralise sous le nom de projet «Efficience». Le premier animateur, sous l'égide du vice-Président Jean Valent, en est Michel Burgan, assisté d'André Belaroui. Rapidement, il est décidé de créer un poste de Directeur délégué à la qualité globale, adjoint au Directeur de la Qualité, poste qui sera confié à Bernard Deutz d'Arragon. 

De 1989 à 1992, date à laquelle Jacques Susplugas remplace Bernard Gunst, l'organisation de la qualité se développe et quelques nouveaux responsables sont mis en place. Elle comprend :

- deux Services Centraux (Toulouse) : les audits avec Maryse Sauvagnac, et les méthodes et la gestion de la qualité avec Paul Bernard ;

- trois Services Experts (Toulouse) : la qualité études avec Albert Le Hénaff, la qualité composants EEE avec Jean-Pierre Daubonne, et la qualité matériaux et procédés avec Didier Dandurand ;

- le Service Qualité du Département DMOSS (Courbevoie) avec André Lever ;

- le Service Qualité du Département DCSS (Courbevoie) avec Michel Quere ;

- le Département Assurance Produit avec Joseph Bermejo ;

- le Département Assurance Qualité Équipements avec Pierre Loussier. 
 
 

Le Département Assurance Produit est chargé, au niveau des projets, des activités qualité pour les systèmes de télécommunications civils, les satellites, les charges utiles et les systèmes sol civils. Il comprend trois Services :

- Assurance Produit Devis et Propositions avec Michel Arnal ;

- Assurance Produit Projets Bord et Sol Civils avec Joseph Bermejo ;

- Assurance Produit Équipements avec Jean-Pierre Hemmen. 
 
 

Le Département Assurance Qualité Équipements est chargé des activités et secteurs suivants :

- qualité des équipements et prestations de la Direction Technique et de Production ;

- qualité des équipements (y compris les logiciels produits par DIRR et par les sous-contractants de DMOSS/DIRR ;

- contrôles délégués. 
 
 

Il comprend quatre Services :

- Assurance Qualité Production avec Jean-Pierre Roy ;

- Assurance Qualité Développement avec Jacques Haydont ;

- Assurance Qualité Intégration, également avec Jacques Haydont ;

- Assurance Qualité Équipements-DIRR avec Pierre Loussier.
 
 

La mise en conformité avec les normes internationales se poursuit. Avant de rejoindre, en 1992, la Direction du Personnel, Michel Burgan est responsable du management de la qualité dans le cadre du projet ISO 9000. Alcatel est la première société du domaine spatial à obtenir la certification ISO 9001. 

Au-delà de 1992, l'organisation et les principaux responsables restent stables. La démarche «qualité globale» se poursuit. Après «Efficience», le projet «To + 12» est lancé pour réduire la durée des cycles de fabrication, puis le projet «Optima» pour réduire les coûts dans tous les domaines. La démarche qualité se développe également pour la gestion du personnel avec le projet «Emploi Compétences» (la bonne personne au bon endroit, au bon moment), et pour le développement de la mobilité. 
 

Séminaire Qualité le 21 juin 1991

 
L'attestation RAQ-1.

Les actions de la Direction de la Qualité contribuent à positionner la société au meilleur niveau (coûts, délais, performances) sur le marché international. Elle crée des liens avec les responsables qualité des sociétés du groupement industriel Alliance et ceux des huit sociétés européennes de la Space Division. Elle maintient et fait évoluer le système qualité afin de satisfaire aux exigences RAQ-1, ISO 9001 et AQAP-13. Elle fait prendre en compte les aspects «qualité» très en amont, dès le stade des études préliminaires et de l'établissement des propositions et des devis associés. Elle décentralise et délègue dans les unités opérationnelles la majorité des actions courantes, définissant les objectifs, la méthodologie, la formation nécessaire, et traitant les écarts. Elle maintient l'existence d'une forte technicité dans les différentes composantes de la qualité.

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